Hello les ami(es), je vous présente la seconde partie du résumé de lecture. Merci pour vos différentes appréciations du précédent partage. Savourez donc, la suite 😍 !

Le rôle d’un berger

Certains croyants cherchent conseil pour l’achat d’un téléphone portable, pour le choix d’une école ou même pour la marque de leurs baskets, mais ils s’enferment dans une tour d’ivoire pour la question la plus importante après le salut : celle du choix de leur conjoint ! Le besoin de conseil est quasiment inné dans cette saison de la vie. Ceux qui ne le comprennent pas, seront tentés de chercher conseil, parfois presque à leur insu, auprès du premier venu. Ils se confieront alors à n’importe qui, pour assouvir leur besoin bien réel de sécurité, à des gens immatures et sans grande affection pour eux 😔.

Vous direz : d’accord, mais être conseillé par qui ? Ce doit être une personne mûre en Christ, qui vous connaît bien, vous aime beaucoup et désire réellement que vous réussissiez votre vie et votre mariage. Le rôle de ce conseiller (ou de ce couple conseiller) sera de vous poser les bonnes questions, de répondre aux vôtres et surtout de prier afin de discerner la volonté de Dieu. Il ne s’agit pas pour lui de vous donner des directives, ou de vous imposer le choix sur une quelconque personne à épouser, mais de partager des confirmations ou infirmations au sujet de ce que vous ressentez au plus profond de vous-même.

A quel moment sera-t-il bon de recevoir ces conseils ?

Pour l’auteur : le mieux sera de demander conseil avant de commencer les fréquentations. Pourquoi ? Parce que lorsque nous fréquentons la jeune fille ou le jeune homme de notre choix, nos sentiments sont déjà “branchés sur cent mille volts”. L’amour est aussi fort que la mort. La passion vous tient. Elle est une flamme ardente et frappe comme la foudre, dit-il. Or, une fois l’amour “réveillé”, le seul conseil supportable et audible à nos oreilles est : “Super, vas-y !”. Le problème vient alors de notre conscience qui ne nous laisse pas en paix, et des doutes qui nous réveillent la nuit. Nous sommes piégés, car nous savons bien que nous aurions besoin de confirmation ; mais le “oui” sonne comme une flatterie et n’est pas rassurant du tout, alors que le “non” est insupportable. A ce moment-là, qu’ils viennent de Dieu ou des hommes, les conseils sont comme voilés.

Au fur et à mesure que nous faisons connaissance de l’autre, notre assurance d’avoir fait le bon choix (avec des hauts et des bas auxquels aucun couple n’échappe) grandira. L’assurance d’être dans le plan de Dieu donnera alors naissance à une intimité grandissante. Celle-ci, pour être saine et heureuse, devrait toutefois inclure deux aspects fondamentaux : ne pas mettre mal à l’aise le partenaire le plus réservé, c’est-à-dire ne pas faire violence à sa conscience ; et ne pas comporter d’attouchements sexuels qui, eux, sont réservés au mariage ⛔.

A. Les fréquentations

Elles sont un temps de découverte de l’autre et donnent une large part à l’amitié. Se retrouver “tirés à quatre épingles” pour un repas aux chandelles est certes très romantique, mais totalement insuffisant. Pour développer une amitié dans une réelle connaissance de l’autre, il faudra aussi travailler de concert, étudier ou lire ensemble, se côtoyer en état de fatigue, de stress ou en pleine forme, se compléter dans des fonctions de responsabilité, vivre au contact des autres, faire face à des défis financiers ou de santé, jouer, gagner et perdre, se retrouver en montagne ou à la piscine, etc 🏊🎾🎲.

Ce sera aussi le temps d’aborder progressivement les grands thèmes de la vie et de confronter ses idées et vues du monde et de l’actualité. Comme dans toute relation, et malgré des fondements sérieux, ce premier bout de chemin à deux peut se révéler douloureux au point qu’une pause ou une rupture soit envisagée. L’amour vrai ne peut se bâtir que dans la liberté. Ceci dit, la plupart des couples verront leur amitié s’épanouir et leurs sentiments s’approfondir, et la pensée du mariage sera aussi naturellement que sérieusement abordée et, avec elle, le moment de parler fiançailles 💍.

B. Les fiançailles

L’auteur insiste sur le fait qu’il y a une place pour les fréquentations et une place pour les fiançailles ; les couples qui mélangent tout risquent de tout vivre de travers. Être follement amoureux peut nous faire oublier que le mariage est aussi une alliance familiale : épouser quelqu’un, c’est s’allier à une nouvelle famille. Celle-ci a ses habitudes, ses relations, ses traditions, ses forces, ses faiblesses et souvent ses exigences (évidentes ou cachées). Les fiançailles comportent une part de découverte mutuelle de la famille du futur conjoint et, dans une certaine mesure, des familles entre elles 👨‍👩‍👧‍👧 👪.

Un aspect important que l’auteur souligne est que : les fiançailles ne sont pas des “escaliers roulants” qui mènent automatiquement au mariage, mais un temps où chaque partenaire affermit activement son amour pour l’autre. Quel bonheur pour la jeune fille de voir son fiancé “gagner pleinement son cœur ” par la loyauté, la justice, l’amour, la tendresse et la fidélité. Voilà une “dot” que ni l’argent, ni les traditions, ni les innovations ne pourront jamais remplacer ! Ces cinq qualités sont des piliers qui apportent une pleine sécurité à la future épouse et lui permettent de se réjouir sans réserve de l’avenir. Le fiancé devrait donc s’en imprégner.

Par ailleurs, les chrétiens engagés ont souvent peur de rompre leurs fiançailles ; ils pensent que cela manque de sérieux, entache leur réputation et blesse l’autre de façon quasi irrémédiable ; ils se culpabilisent alors sans modération. Il est dangereux de considérer une rupture comme une catastrophe nationale. Assurément, ce n’est pas un acte à prendre à la légère ; mais vouloir l’éviter à tout prix, en fuyant dans le mariage, alors que des symptômes réels d’incompatibilité surgissent, est une folie ! Même si les meubles sont déjà achetés et les faire-part de mariage envoyés, rien ne doit vous obliger à épouser sans conviction ou à contrecœur votre fiancé(e). L’attitude saine à la préparation au mariage face à son (sa) fiancé(e) s’exprime ainsi : “Je t’aime assez pour te laisser libre de faire un autre choix, sans menaces ni revendications. Il est vrai qu’on a cru être fait l’un pour l’autre, mais si tu n’es pas prêt(e) à passer ta vie entière avec moi, je ne vais pas te menacer (dépression, suicide, scandale familial). Tu es libre et je te souhaite une vie heureuse.” Ceci dit, le mariage ne doit en aucun cas être fondé sur la manipulation, la pitié, le chantage ou la menace. Encore une fois, l’amour n’est vrai, beau et profond que s’il est fondé sur la liberté. On se fiance bien sûr dans la perspective de se marier, et rompre des fiançailles est certainement pénible ; c’est cependant moins douloureux que de divorcer ou de vivre une vie d’enfer 💀. Si ces mises en garde sont nécessaires, il est évident que la voie habituelle conduira vers de joyeuses noces 💝.

C. Le mariage

Les composantes qui la caractérisent dans l’Ecriture sont la préparation et la bénédiction divine, les invitations et les invités, les habits de fête, le festin, les réjouissances et bien sûr la joie des mariés. Si la fête du mariage varie à l’infini dans ses couleurs et expressions, d’une famille, d’une culture, d’un pays et d’un continent à l’autre, elle marque cependant un tournant définitif et public. Dans n’importe quelle tribu, même la plus reculée, les gens savent discerner un homme et une femme mariés d’un homme et une femme libres. De la parenté aux voisins en passant par les collègues et amis, ou encore pour les habitants du village ou du quartier, chacun sait désormais que cette femme appartient à cet homme et que cet homme appartient à cette femme. Une entité nouvelle est née : “C’est mon mari”, “c’est ma femme”. Se marier dans l’intimité à deux ou se marier en secret a toujours tenté quelques couples pour diverses raisons, mais cette vision des choses n’a ni force, ni racine biblique : “Que le mariage soit honoré de tous.”

Une grande fête n’est pas synonyme de grandes dépenses. L’argent est un bon serviteur, mais un mauvais maître. Ce dicton s’applique bien au mariage. Quand les finances dominent, elles poussent à l’orgueil. Beaucoup de jeunes repoussent de plusieurs années le jour de leur mariage pour des raisons purement économiques. La tradition leur dicte une liste interminable d’obligations quant aux cadeaux et achats à faire, la location de voiture et de salles, la cote du restaurant à choisir, le nombre d’invités, le standing de vie à avoir dès ce jour-là et encore bien d’autres exigences familiales. Tout cela peut devenir une montagne insurmontable, voire écrasante, qui sent le prestige et la vanité. Le sourire de la mariée vaut mieux que toutes les “Cadillac” ; et une bonne équipe de vrais amis coûtera jusqu’à cent fois moins cher que des serveurs “amidonnés”. Ce qui est grave, explique l’auteur, c’est de se marier avec quatre ans de retard pour vénérer Mammon (l’Argent) 💰💰.

Il est vrai qu’on peut toujours exagérer en sens inverse et le regretter par la suite, mais un couple fidèle et sérieux aura beaucoup de plaisir à construire et améliorer petit à petit son foyer, même en commençant par un mariage et des conditions de vie modestes 🙏.

La Partie 3 disponible bientôt. Bonne réflexion.

OLIDI

Crédit photos : pexels, istock.

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