Pour ce mois d’avril, je vous propose le résumé du livre dont l’intitulé ci-dessous donne une idée de son contenu. Comment devenir l’amie de son époux ? Une question que plusieurs jeunes femmes célibataires et même mariées se posent. Selon l’auteur, pour être l’ami(e) de son conjoint, l’épouser un jour ne suffit pas. C’est en épousant chaque jour ses défis, ses combats, ses réussites, ses projets, ses loisirs, ses finances que la saveur de l’amitié et le parfum de l’amour vrai se répandent.

1. A la recherche du bonheur

Aujourd’hui, après vingt ans de mariage, l’auteur réalise qu’une relation passionnante, qui va en s’approfondissant est non seulement possible, mais tout à fait normale. « Quel dommage que les films et les romans ne vantent que les charmes des relations extraconjugales ! D’après eux, le mariage serait triste et terne. C’est le contraire qui est vrai ! », affirme-t-elle ! Des époux qui s’aiment font la joie du Créateur ; leur amour est une magnifique expression de sa volonté. La création, déclarée bonne dans son ensemble, souffrait d’une exception : il n’était pas bon que l’homme soit seul ! (Genèse 2 :18). Dieu savait qu’Adam avait besoin d’un être capable de le comprendre et de l’aimer. Dans une sagesse, pleine de tendresse, le Créateur ajoute : « Je lui ferai une aide semblable à lui. ». La réaction émerveillée d’Adam ne se fait pas attendre : « Voici bien cette fois celle qui est os de mes os, chair de ma chair. Elle sera appelée femme, « Isha », car elle a été prise de l’homme, « Ish ».

Elle deviendra, dès ce moment, son inséparable et bien-aimée compagne. Elle partagera sa vie et le soutiendra dans ses responsabilités. Elle est placée à ses côtés pour chercher avec lui le meilleur ; elle doit parfois compléter sa réflexion en lui donnant un autre son de cloche : « L’homme s’affine au contact de son prochain, tout comme le fer se polit par le fer. » déclare Proverbes 26 :17. Elle va l’aider à remplir sa mission en lui donnant un avis complémentaire, qui sera parfois contradictoire. Dans la pensée du Créateur, le mariage est bien plus qu’une addition, c’est une multiplication de force : « Un en poursuit un millier, et deux en font fuir dix mille. » enseigne Deutéronome 32 : 30. Pour le Créateur, l’homme trouve sa raison d’être lorsqu’il est complété par la femme ». En regardant autour de soi, on est atterré de voir le nombre de couples vivant dans un total désaccord et se séparant au bout de quelques années. Pourquoi tant de mariages se dégradent-ils si Dieu en est l’auteur ? 😔

2. A la recherche de la vraie beauté

La beauté vient de l’intérieur ! Les plus grandes stars vieillissent et se fanent, mais les épouses qui cultivent «la beauté inaltérable d’un esprit doux et paisible » garderont ce rayonnement intérieur. Car la présence du Seigneur en est la source. S’habiller élégamment et avec sagesse pour son mari sans pour autant séduire les autres hommes. La beauté, c’est se savoir aimée ! Certainement, la beauté intérieure est prioritaire, mais, en toute chose, l’équilibre est de mise. L’Ecriture affirme que notre corps est un don de Dieu. Nous sommes des princesses, filles du Roi des rois, nous avons le devoir de soigner notre apparence : nos dents comme des perles, notre chevelure comme un sujet de gloire, notre silhouette comme celle d’une ambassadrice. Les négliger ne Le glorifie pas, mais incite plutôt les non-chrétiens à Le calomnier, l’accusant de réduire Ses enfants à un style de vie médiocre. Nous ne pouvons certes pas changer la couleur de nos yeux ; acceptons-la simplement. Dans d’autres domaines, notre responsabilité est engagée : notre hygiène, notre silhouette, notre apparence. Le Seigneur peut nous envoyer une amie qui nous aidera à trouver les couleurs qui nous mettent en valeur. Que Dieu nous donne « d’accepter ce qui ne peut être changé, de changer ce qui doit l’être et, d’avoir la sagesse de faire la différence entre les deux » 🙏.

Nous aimons-nous réellement ? Sommes-nous reconnaissantes envers Dieu de notre aspect physique, de notre corps ? Lorsque nous regardons les revues de mode, nous nous trouvons parfois trop grandes, trop petites, trop maigres… Notre nez nous paraît trop voyant, notre poitrine trop plate ou trop forte, nos pieds trop grands ou trop larges. Tant de caractéristiques qui nous chiffonnent 😪! Un regard exagérément critique peut conduire à des comparaisons dévalorisantes. La compétition est mauvaise conseillère. Elle nous détruit en nous élevant ou en nous rabaissant abusivement. Elle favorise la conformité au détriment de la créativité. L’héroïne du Cantique des cantiques, qui représente chacune de nous, reçoit cette merveilleuse déclaration du Bien-Aimé : « Que tu es belle, mon amie, que tu es belle ! » Pour le Seigneur, chacune d’entre nous revêt une valeur unique : « Je t’aime d’un amour éternel, c’est pourquoi je t’attire avec bonté » Jérémie 31 : 3 ! Une jeune femme, se trouvant bien trop grande, redoute de rester célibataire. En dépit de ses craintes, elle décide de se confier en celui qui affirme : « Je connais les projets que j’ai formés sur vous(…), projets de paix et non de malheur, afin de vous donner un avenir fait d’espérance. » Jérémie 29 : 11. Celle ci par la suite fût bénie par un homme qui l’épousa !

La Bible nous invite à aimer notre prochain comme nous-mêmes. Si nous ne nous aimons pas, comment croire que notre mari puisse nous aimer ? Ce handicap rend l’amitié  utopique. Nous dépenserons toute notre énergie pour trouver dans le conjoint l’assurance d’être aimée sans jamais y parvenir vraiment. On sera constamment frustré. Rechercher auprès d’une créature limitée et imparfaite ce que seul le Créateur peut donner est voué à l’échec. Aucun mari, aussi merveilleux soit-il, ne peut satisfaire cette soif inextinguible d’être totalement connue et totalement acceptée 😞.

Pour nous aider à saisir cette vérité, Leanne Payne nous encourage à tenir un journal de prière. Nous pourrons y noter, entre autres choses, les pensées négatives que nous entretenons secrètement à notre sujet. Le fait de les écrire permet de les confronter à la lumière de la Parole. Nous découvrons que bien des passages de l’Ecriture sont autant de réponses personnelles à nos «je ne vaux pas grand-chose » ou «je ne peux pas ». Face à ces pensées d’infériorité, notons les promesses bibliques :  « Tu as du prix à mes yeux, tu es honoré et je t’aime (…)». «N’aie pas peur, car je suis avec toi » Esaïe 43 : 4». Méditons ces paroles. Recevons-les comme un message personnel, proclamons-les afin qu’elles prennent vie en nous 💃.

La beauté restaurée! 

Certaines pensées négatives proviennent de paroles blessantes qui nous ont atteintes en plein cœur💔. Ces flèches empoisonnées doivent être délogées et remplacées par celles qui nous révèlent notre rang de princesse aimée et choisie : « Le roi porte ses désirs sur ta beauté ; puisqu’il est ton Seigneur, rends-lui tes hommages ». Psaume 45 :12. Si nous levons les regards sur le Père, pardonnant à ceux qui nous ont offensées, il nous révélera la beauté qu’il voit en nous. Il sait pourquoi il nous a créées ainsi et pas autrement. Notre regard, le timbre de notre voix, notre démarche ou tout simplement notre sourire sont des éléments uniques, dons de Dieu. Le comprendre fera germer la gratitude et fleurir la vraie beauté 😊.

3. Un vis-à-vis semblable à lui

Un vis-à-vis, non un marchepied ! Soutenir son mari et accepter de faire de lui le chef du foyer ne veut pas dire avoir une attitude de « paillasson » ! Au contraire, cela requiert intelligence, force et maîtrise de soi. Une mauvaise interprétation du rôle d’aide peut conduire la femme à se rebeller ou à devenir apathique. N’ayant pas le rôle de leader, elle se déconsidère parfois et se désengage. A tort, elle s’imagine que le plus grand cadeau qu’elle puisse faire à son mari est de s’effacer. Cette attitude ne correspond en rien au plan de Dieu. Il n’a pas dit, comme beaucoup semblent le croire : « Je lui ferai une aide inférieure à lui », mais bien « semblable à lui ». Dans le plan divin, l’homme et la femme sont dotés de forces différentes et complémentaires, ils ont chacun un rôle à jouer. Dieu les aime d’un amour tout aussi intense même s’il leur a confié des fonctions distinctes. Pour que la femme prenne sa place, elle doit réaliser que son rôle est indispensable à la réussite du couple. C’est tout l’opposé d’une tâche mineure dans laquelle elle aurait été cloisonnée. « Ce n’est pas une adjointe subordonnée. Elle est appelée à être un vis-à-vis sur le même niveau, à part égale, « semblable » tout en étant différente. Elle peut être aide et vis-à-vis dans tous les domaines de la vie, du ministère du couple en donnant un avis différent » .

Désaccords et disputes ne doivent pas être synonymes !

Reona Peterson, oratrice néo-zélandaise, nous enseignait sur ce passage du livre d’Esther dans le Bible ! Elle nous a expliqué comment l’esprit de rébellion attaque nos foyers pour en saper l’autorité, dressant épouses contre maris et enfants contre parents 😖. Son objectif final est la destruction de la cellule familiale. Inévitablement, des désaccords surgiront dans nos foyers : tiraillements financiers, retards répétitifs, conflits dans l’éducation des enfants ou encore choix des loisirs. Comment y faire face sainement ? Réagir par des remarques acerbes, faire la tête permet à l’esprit de division de s’infiltrer dans nos coeurs et nos foyers 😤. Le fait d’avoir raison n’est pas un passe-droit nous autorisant à être agressive ou dure. Exprimer un désaccord ou un problème peut se faire sans attaque ni accusation. Rien ne l’oblige à rimer avec dispute. Plus une parole est aimable, plus elle est persuasive, affirme le livre des Proverbes chapitre 15 : verset 1. Comme le dit si bien ce dicton : du choc des idées jaillit la lumière. La soumission n’est pas à confondre avec l’obéissance d’un enfant face à ses parents. En fait, il s’agit d’une relation d’adulte à adulte où celui qui se soumet n’est pas infantilisé : il choisit par amour de mettre à la disposition de son chef toute son intelligence, toutes ses ressources pour aider ce dernier à réaliser ses objectifs. Il peut donc y avoir désaccord sur les stratégies à utiliser, mais il y a un profond consensus sur l’objectif final 🎯.

Obéir dans l’insoumission ? Non !

Désobéir dans la soumission ? Parfois…! Lorsque nous acceptons de nous soumettre à une autorité, nous démontrons notre respect envers Dieu, source des autorités. Il est ainsi possible de rester soumis à une autorité tout en exprimant son désaccord. Tout en gardant une attitude remplie de respect, il peut arriver que l’épouse soit amenée à désobéir ; il s’agit des cas où la loi de Dieu est clairement transgressée. Si votre mari vous demandait de tromper le fisc ou de voler votre voisin, vous ne pourriez l’accepter. Sous le règne de Pharaon, les sages-femmes juives avaient reçu l’ordre de mettre à mort tous les bébés mâles. Ce monarque représentait la plus haute autorité de l’époque. Ceux qui lui désobéissaient mettaient leur vie en jeu. Pourtant, ces sages-femmes craignaient Dieu plus que les menaces de mort. Elles ont désobéi et ont laissé vivre les garçons. Dieu les a bénies d’avoir agi courageusement par respect pour lui (Livre d’Exode Chapitre I). L’amour vrai permet de conjuguer respect du mari et attachement à la parole de Dieu. Cette attitude droite est parfois bien difficile.

La soumission, source de protection et d’autorité. L’un des devoirs du mari est de protéger son épouse. La soumission n’exclut en rien le dialogue et l’écoute commune du Seigneur. Bien comprise, bien vécue, elle est une source de protection, de paix et de bien-être pour toute la famille 🎊🎉.

Larry Christenson dans son livre «La famille chrétienne» (paru aux Editions Foi et Victoire) nous rapporte une anecdote qui démontre la force d’une saine direction dans le foyer. Un jour, un enfant a traité sa mère d’imbécile. Ce qu’il n’avait pas vu, c’est que, juste derrière lui, se tenait son père. Celui-ci l’a soulevé par la ceinture et lui a sévèrement demandé : « Qui est l’imbécile ?» Pris de panique, le petit s’est écrié : « C’est moi, c’est moi !», faisant rire toute la famille par son attitude soudainement si conciliante. Mais la leçon a porté ses fruits : tous ont compris qu’attaquer maman signifiait avoir des ennuis avec papa. Cela a démontré aux enfants la force et l’autorité de l’accord parental.

A bientôt pour la suite du résumé 😉.

 OLIDI

Crédit photos : pexel et istock

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