La dernière partie du résumé nous explique comment retrouver la « vie » dans les foyers où règne l’incompréhension et tout son lot de conséquences. Dans cette dernière partie, l’auteur nous exhorte à retourner à l’auteur du mariage, Dieu, source intarissable de nos vies qui nous donnera la victoire dans tous les domaines en dépit de nos circonstances. Lisez-donc!

Retrouver la vie dans la troisième maison

Gabrielle vit sans communication avec un mari chrétien. Un jour, elle décide enfin d’en parler à l’épouse du pasteur. Après l’avoir longuement écoutée, celle-ci lui suggère de commencer par dresser la liste « des bonnes choses » que son mari fait pour elle. Dans sa frustration, elle n’en voit aucune ! Mais sa conseillère l’aide à faire sa liste :

Il est fidèle et ne l’a jamais trompée. Il ne boit pas et ne dépense pas l’argent du ménage pour ses passions. Il tient ses promesses et ne ment pas. Il aime ses enfants et se montre bon père de famille. Il est méticuleux et respecte l’ordre qu’elle fait. Il ne l’a jamais frappée, même si la violence en parole peut parfois l’emporter.

Elle lui propose de remercier Dieu pour ces « bons côtés », puis de transformer cette prière en lettre adressée à son mari. Celle-ci serait ainsi conçue :

Elle lui exprimerait les qualités qu’elle voit en lui et lui rappellerait les bons moments de leur vie commune, et ce qui les avait attirés l’un vers l’autre. Elle continuerait sa missive en lui disant aussi ce qui la fâche et la fait souffrir : le manque de communication, le sentiment d’injustice dans la répartition des tâches, l’impression d’être insuffisamment remerciée pour son dévouement.

Pour être entendue par son époux, elle éviterait les phrases commençant par un « tu » accusateur. Elle veillerait à s’exprimer à la première personne : « Voilà ce que je ressens lorsque…, ce que j’éprouve quand…, ce que je perçois quand…

En effet, une accusation de paresse, de froideur ou d’égoïsme ne fait qu’inciter le partenaire à se justifier, donc à se fermer à la souffrance de l’autre. Chacune de ses phrases devrait comporter un honnête : « Je… ».

Le résultat est probant, le mari accepte volontier la lettre avec les différents points relevés et comprend les besoins de son épouse. Ainsi, le dialogue reprend place dans leur foyer ❤.

8. Etre libérée pour pouvoir libérer !

La victoire intérieure doit précéder le combat.  Il y a t-il la jalousie qui déforme la réalité ? L’ amertume qui aveugle ? Le désespoir qui détruit toutes attentes ? La pitié de soi qui sape la confiance en Dieu ? En clair, il faut se demander Où est l’obstacle qui nuit au fonctionnement harmonieux du foyer ?

Si des habitudes ou des faiblesses malsaines empoisonnent ma vie, je dois les dépouiller de toute fausse excuse et accepter qu’elles soient mises à nu. C’est une attitude personnelle à adopter pour soi-même, et ne pas l’imposer à son conjoint. Il faudrait juste prier pour lui, afin qu’il perçoive de lui-même les bonnes attitudes et habitudes à développer le couple.

Il faut se dire : «Le bras de Dieu n’est pas trop court pour me sauver, ni son oreille trop dure pour m’entendre ; il m’aime tendrement. Je ne vais pas laisser le péché mettre une séparation entre lui et moi». En le laissant sonder mon cœur, je pourrai lui confesser colères, orgueil, amertume et tout péché secret, s’il en est. Purifiée, lavée par le sang de l’Agneau (Jésus-Christ), j’affronterai alors victorieusement l’adversaire.

Le mariage est un lien d’amour qui se tisse au fil des années. En devenant les amies de nos maris sur un plan pratique, moral et spirituel, le jour viendra où nous récolterons pleinement ce que nous aurons semé. Face au voleur (Le diable), nous avons non seulement le droit, mais le devoir de réclamer notre plein héritage d’enfant de Dieu. 💪

Voici un témoignage qui m’a également ouvert les yeux à ce sujet. Une femme avait épousé un fonctionnaire alcoolique et violent. Cet homme la trompait ouvertement et ne subvenait plus à ses besoins. Même ses enfants se sont détournés d’elle, puis se sont enfoncés dans la délinquance. Seule face à ce chaos, elle s’est tournée vers Dieu et s’est mise à prier pour le salut de sa famille. Une nuit, dans un songe, elle a vu le Seigneur lui dire : « Tu as tellement prié que je suis venu moi-même pour te délivrer ».

Débusquer les malédictions familiales.

En travaillant comme assistante sociale, je me suis aperçue que les « cas sociaux » se reproduisent souvent de génération en génération. Si on remonte l’arbre généalogique d’une famille, on trouve fréquemment les mêmes « héritages » chez les parents et les grands-parents : occultisme, alcoolisme, violence, pauvreté endémique, pédophilie ou maltraitance d’enfants. Lorsque ces calamités se manifestent dans une famille depuis plusieurs générations, il faut les confesser et briser ce joug. Nos actes, bons ou mauvais, ont des conséquences sur nos enfants. Chaque famille a des qualités qui lui sont propres comme la générosité, la solidarité ou un esprit d’entreprise. Malheureusement chacune a aussi des faiblesses et a parfois développé des vices comme le mensonge, le vol, la violence, l’amour de l’argent… Certaines semblent emprisonnées par des divorces en série, une santé anormalement déficiente, des problèmes financiers chroniques ou même des accidents à répétition. Bien entendu, ce n’est pas un destin inéluctable, mais, lorsque l’occultisme ou d’autres abominations pénètrent dans une famille, les infortunés descendants peuvent en être contaminés. Cela devrait nous inciter à mettre en règle nos modes de vie malsains avant que nos enfants n’en soient atteints. Ceux qui se détournent des péchés familiaux pour vivre selon Dieu peuvent revendiquer une inestimable promesse : être bénis jusqu’à la millième génération ! Exode 20 : 5-6 🎊🎊 .

Il peut être utile de se renseigner sur le vécu familial auprès d’oncles et de tantes ou de grands-parents. Y a-t-il des maladies qui se répercutent de génération en génération ? Des décès répétitifs anormaux ? Par exemple, la mort qui frappe toujours des personnes jeunes ? Les couples sont-ils unis ou au contraire détruits par des séparations et des divorces chroniques ? Votre famille est-elle fondée sur des unions légitimes ou illégitimes ? Que vivez-vous dans le domaine de la stabilité sociale ? Les enfants réussissent-ils leurs études? Trouvent-ils leur place dans leur profession? Quelles étaient les puissances spirituelles invoquées par les générations précédentes? Quelles étaient leurs croyances? Certains membres de votre famille ont-ils eu recours à des guérisseurs ou à des médecines parallèles douteuses?

En réfléchissant, j’ai réalisé que, dans ma famille, du côté maternel, toutes les femmes étaient devenues veuves très jeunes. Seule ma mère avait échappé à cette fatalité, mais c’est elle qui est décédée accidentellement à l’âge de quarante-deux ans. C’était d’autant plus marquant qu’elle était la dernière de la lignée. Son nom de jeune fille s’est éteint avec elle. Dans sa famille, il y avait une certaine pratique religieuse, mais non une foi vivante. Moi-même, alors que j’ai atteint la quarantaine, la crainte de devenir veuve m’a souvent étreinte. C’est alors que j’ai pris conscience des héritages familiaux. J’ai donc refusé, au nom de Jésus, cet héritage de morts précoces et réclamé des années normales de vie pour mon mari, selon la promesse donnée à ceux qui craignent Dieu : «La crainte de Dieu prolonge les jours.» Aujourd’hui, je le remercie pour toutes ces années où il nous a gardés unis et en bonne santé. Quel que soit le poids du passé, il peut être racheté. Les mauvaises influences, sur notre vie présente et sur celle de nos enfants, peuvent être brisées. Renonçons aux héritages « empoisonnés » et réclamons la bénédiction promise à ceux qui aiment Dieu.

Enfin, le pardon, fondement d’une vraie amitié. Se pardonner permet à l’atmosphère familial, d’être paisible, rempli de grâces et de la présence du Saint Esprit.

A la fin de la lecture des  différentes parties du résumé du livre du mois d’avril, j’espère que vous avez été édifiée et encouragée à suivre les conseils donnés par l’auteur.

A bientôt pour celui du Mois de Mai (avec un petit décalage de publication ).

OLIDI

Crédits photos: istock.

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