Dans la suite du livre, l’auteur nous livre les conseils pour régler les différents qui pourraient survenir dans le couple et les langages à adopter pour demander pardon à l’autre pour ses manquements qui lui auraient causés du tort afin de maintenir la flamme et avoir une vie de couple heureuse 💞.

Chapitre 4 : si seulement j’avais su … comment régler les désaccords en évitant les disputes.

En tant qu’individus, nous avons chacun des désirs des préférences et des comportements différents chacun des choses qui nous énervent ou qui nous plaisent. Tous les couples ont des désaccords. Par exemple, affirme l’auteur : ma femme aimait regarder la télévision, alors que, pour moi, c’était une perte de temps. Pourquoi ne pas plutôt lire un livre et apprendre quelque chose. Telle était ma vision des choses. Or, pour elle, c’était sa manière de se détendre et que contrairement à ce que je pensais, on pouvait beaucoup apprendre en regardant les différentes émissions. Ce sujet est donc devenu très délicat et, régulièrement, il déclenchait des disputes. Notre vie conjugale est ainsi devenue une suite ininterrompue d’explosions verbales. A cette époque, j’ai à nouveau pensé : j’ai épousé la mauvaise personne. Si je m’étais marié avec la bonne personne, nous n’en serions pas là. Et je suis certain que ma femme pensait la même chose. Plus tard, en parlant avec d’autres, nous avons compris que tous les couples vivent des conflits. Certains apprennent à les résoudre « à l’amiable », tandis que d’autres recourent à de vives querelles.

Ce qu’il faut comprendre, c’est que les conflits font partie de la vie conjugale. Ils ne sont pas le signe que nous avons épousé la mauvaise personne. Ils nous rappellent simplement que nous sommes des êtres humains. Nous avons tous tendance à penser que nos idées sont les meilleures. Et nous oublions que souvent notre femme (ou notre mari) pense la même chose de ses idées à elle (lui). Sa logique ne correspond pas à la nôtre, et sa manière de ressentir les choses non plus. Car nos idées et notre conception de la vie sont influencées par ce que nous avons vécu avant le mariage, par nos valeurs et par notre caractère. Certains conflits concernent des sujets importants, d’autres des questions de détail. Mais qu’ils soient petits ou grands, tous les conflits peuvent gâcher une soirée, une semaine, un mois ou même une vie. Et d’un autre côté, ils peuvent aussi nous apprendre à nous aimer, à nous soutenir et à nous encourager mutuellement. C’est de loin le meilleur moyen pour grandir. Ce qui fait toute la différence, c’est notre manière de gérer les divergences de vue. En voici quatre manières :

Trouver un compromis

Dans le cadre du mariage, le compromis est une chose non seulement positive mais nécessaire. Trouver un compromis, c’est trouver un terrain d’entente. Cela implique que chacun soit prêt à renoncer à quelque chose en vue de préserver la paix et l’harmonie. Si, en revanche, chacun veut avoir raison et campe sur ses positions, on retombe dans la dispute. Dans la vie à deux, il ne s’agit jamais de « faire comme moi je pense » mais plutôt de parvenir à une pensée commune. Le fait d’échanger les points de vue pour trouver ensuite un consensus qui convienne à chacun permet de résoudre bien des conflits.

Céder

C’est une deuxième manière de résoudre les conflits. Cela signifie qu’après avoir échangé vos pensées et exprimé chacun votre manière de ressentir les choses, l’un de vous décide que, dans votre situation donnée, il vaut mieux faire ce que l’autre pense. Vous prenez cette décision par amour parce que vous tenez à lui (elle) et qu’il vous semble que c’est important pour lui(elle). Parfois, accepter l’idée de l’autre implique un grand sacrifice.

En reparler plus tard

C’est une troisième manière de résoudre un conflit. Si sur le moment vous ne parvenez pas à trouver véritablement une solution, en reparler plus tard est une manière légitime de réagir à une divergence de vue. Dans un mois, les choses vous paraitront probablement différentes, ou de nouvelles possibilités vous viendront à l’esprit, alors, peut-être, vous pourrez trouver un compromis satisfaisant pour chacun.

Accepter le désaccord

En fait, on accepte ne pas être d’accord sur la chose logique à faire et on met en place un système qui permet d’éviter les conflits. Par exemple : un soir, c’est elle qui choisit le film à regarder et un autre soir, c’est lui… Le plus important est toujours de rester sur le terrain de l’amour en étant à l’écoute de l’autre et en cherchant à le (la) comprendre au lieu de prétendre que sa manière de voir les choses n’est pas logique. C’est préserver la paix et apprendre à travailler en « équipe ». La prochaine fois que vous aurez une divergence de vue, essayez de vous poser cette question : « Comment pouvons-nous régler ce différend de manière à ce que chacun de nous se sente aimé et apprécié ? ».

Chapitre 5 : « si seulement j’avais su… que le fait de savoir s’excuser est une force ».

Après avoir passé sa vie à conseiller des couples, l’auteur affirme avec certitude qu’il n’y a pas de mariage équilibré et sain sans excuses et sans pardon. Car c’est une réalité, nous sommes des êtres humains et, en tant que tels, nous faisons et disons parfois des choses qui font de la peine aux autres. Des paroles et des comportements dépourvus d’amour dressent des barrières entre les personnes. Et ces barrières ne disparaissent pas avec le temps. Elles tombent que si l’offenseur demande pardon et que l’offensé choisit de pardonner. Encore faut -il savoir que ce qui correspond à des excuses pour l’un ne correspond pas forcément à des excuses pour l’autre. Lui dit : « je suis désolé », elle pense : Je m’en doute, mais tu n’as pas autre chose à me dire ? Elle attend des excuses ; lui pense qu’il s’est déjà excusé. Là encore, nous apprenons généralement le langage de nos parents. Le petit Jonathan a appris de sa mère qu’il dise : je suis désolé lorsqu’il offense sa sœur. Lorsque à l’âge de 32 ans, il aura fait de la peine à sa femme, il répétera probablement ces mêmes mots « je suis désolé ». il fera ce que sa mère lui aura enseigné et ne comprendre pas que son épouse ne lui pardonne pas volontiers. Mais celle-ci aura été éduquée différemment, sa mère lui aura appris à dire : « J’ai mal agi, je te demande pardon ». Voilà donc ce qu’elle attendra à son tout de son mari. Pour elle, je suis désolé n’est pas synonyme de « pardonne-moi ».

Cinq langages pour s’excuser

L ’auteur a découvert au cours de ses recherches cinq langages pour s’excuser (pour plus d’approfondissement, lire son livre : Les langages de la réconciliation, Apprendre à présenter ses excuses et à décoder celles des autres, Editions Farel, 2008).

1. Exprimer des regrets

« Je suis désolé(e) » est utilisé la plupart du temps par la personne qui exprime ses regrets. Mais, il est important de préciser la raison de nos regrets. Car cette formulation employée seule est bien trop générale. Si nous avons perdu notre sang-froid et parlé durement, nous pourrions dire : « Je suis désolé de m’être mis en colère et d’avoir crié, je regrette de t’avoir blessé… ». ce langage d’excuses est un langage basé sur les sentiments. En l’utilisant, nous cherchons à montrer à l’autre que nous sommes tristes de l’avoir offensé(é). Si c’est là son langage, il (elle) veut savoir si nous comprenons à quel point notre attitude l’a fait souffrir. Et tout autre langage que nous pourrons employer lui paraitra vide de sens.

2. Reconnaitre notre responsabilité

Ce langage d’excuse commence par les mots « j’ai eu tort » puis il explique en quoi a consisté le tort. La personne dont la reconnaissance de responsabilité est le langage d’excuse fondamental attend que nous admettions avoir mal agi. Pour elle, le fait de dire : « je suis désolé » n’équivaudra jamais à une réelle demande de pardon. Ce qui lui importe, c’est que nous acceptions de porter la responsabilité pour ce que nous avons fait ou dit et que nous reconnaissions nos torts.

3. Réparer.

Ce langage d’excuse cherche à « arranger les choses », se rattraper. La personne sensible à ce langage se pose une question essentielle : notre comportement lui parait tellement indifférent qu’elle se demande comment nous avons pu faire une chose pareille si vraiment nous l’aimons encore. La réparation attendue pourrait être en relation avec son langage d’amour. Si celui-ci est le contact physique, elle dira peut-être simplement « peux-tu me prendre dans tes bras ? » Si son langage est celui des cadeaux, elle nous demandera de lui offrir quelque chose qui lui fait envie. Si son langage est celui des services rendus, elle dira peut-être : ce qui me ferait vraiment plaisir si tu veux réparer ton oubli de ma date d’anniversaire, c’est que tu ranges le garage ».

Si elle est sensible aux moments de qualité, elle nous demandera peut-être de l’emmener en week-end. Enfin, si son langage est celui des paroles valorisantes, elle nous demandera de lui dire que nous l’aimons. Pour ces genres de personnes, les paroles parlent plus fort que les actes. Ainsi, les couples qui apprennent à s’excuser d’une manière qui parle au cœur de l’autre facilitent grandement le processus de pardon.

4. Exprimer un réel désir de changement

Ce langage implique l’élaboration d’un plan visant à empêcher le mauvais comportement de se reproduire. Pour certaines personnes, des excuses qui ne comportent pas un désir de changer d’attitude ne sont pas réellement des excuses.

5. Demander pardon

« Peux-tu me pardonner ? ». Selon sa compréhension des choses, la personne dont le langage d’excuse fondamental est la « demande de pardon », verra en cette expression une preuve de notre sincérité.

La Partie 3 du résumé est en cours de finalisation, ne la rater pas 😉.

OLIDI

Crédit photos: pexel et istock

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